Mon expérience prendra effet le 1er Janvier 2014 et prendra fin le 31 janvier 2014. Elle à pour but plusieurs raisons. Découvrir, réfléchir, et mettre en œuvre les actions intéressantes sur le long terme.
Découvrir les alternatives alimentaires : Consommer de saison, local quand possible, biologique quand possible, et fait maison. Pouvoir se nourrir sainement en recherchant dans les aliments sélectionnés, tout les apports utiles et essentiel pour notre corps, tout en se passant de chairs animales, et produits issus de l’élevage animal.
Réfléchir à l’impact écologique de notre alimentation, et réfléchir à tout ce superflu qu’on nous vends comme étant indispensable.
Mettre en œuvre sur le long terme, un équilibre alimentaire, sans excès quel qu’il soit, afin de profiter des richesses locale, et de toute la diversité alimentaire possible et intéressante.
Comme j’ai déjà pu le dire, mon but n’est pas de devenir végétarien, ni végétalien, mais de comprendre, de découvrir une alternative riche, écologique, et économique. Apprendre par cette expérience à découvrir un juste milieu dans notre consommation, diminuer la viande et les produits issu de l’élevage industriel. Il y a quelques mois, j’avais pensé suivre un régime alimentaire végétarien, mais, après réflexion et information, il est évident que le régime alimentaire végétalien est plus proche d’une construction écologique.
Le but à long terme n’étant pas de retrouver viande/poisson/fromage/oeuf/etc… à tout les repas, je compte appliquer un retour plus stricte à un suivi alimentaire que je m’étais imposé pendant plusieurs mois. A savoir, ne pas dépasser deux repas/viande par semaine. Mais, je n’excluais pas le fromage, et me permettais souvent un troisième jour avec du poisson. J’avais appris également à diminuer considérablement les quantités de viande, et à ne choisir exclusivement de la viande locale. Je compte bien dès février, rester sur des bases du mode alimentaire végétaliens, en ne favorisant cette fois ci, qu’un repas par semaine ou je pourrais incorporer un aliment banni du végétalisme.
Nous verrons par la suite, attendons déjà de réaliser cette expérience. Pour me préparer, je vais tenter aujourd’hui la conception d’un Seitan maison.
A bientôt!
décembre 7, 2013 at 8:17
Je n’appelle pas ça être végétalien ou végétarien, j’appelle ça être responsable.
Les végétaliens ont en exergue la consommation de produits d’origine animal pour des raisons de maltraitance en nous disant que le végétalien c’est mieux. Parce qu’il n’y a aura jamais ce problème ou alors que « oui mais la carotte n’a pas de système nerveux central » Ha ? donc la seule différence entre espèces vivantes résulte dans l’appartenance d’un système nerveux central ? Parce que les plantes,bien que ne bénéficiant pas d’un système nerveux centrale ne ressentent pas pour autant de stresse ? Sachant qu’on englobe dans stresse pour les plantes tout ce qui vient perturber le fonctionnement de la plante: la douleur, principal facteur de positionnement des végétaliens rentrerait dans ce critère si on établissait une corrélation entre végétaux et animaux. Dans ce das la solution, serait un bon suicide collectif de l’espèce humaine si on se connait au principal critère de ces derniers! Je leur reproche aussi de donner énormément dans l’anthropomorphisme: pour ceux qui ne savent pas ce que c’est : il s’agit d’apprécier une situation avec uniquement des critères d’appréciations humains en niant les différences intrinsèques des espèces vivantes entre elles. C’est un sophisme, pousser a bout, on dirait qu’il ne faut pas mettre des organisme aquatiques dans l’eau car nous, nous ne respirons pas dans l’eau et que nous nous noierions, alors si nous, nous nous noierions, il ne faut pas les laisser dans l’eau. Ce raisonnement est débile est poussé à l’extrême mais je le fais volontairement car beaucoup des arguments des végétaliens sont construits sur ce même sophisme.
De plus je trouve que dans leur discours ils sont assez silencieux dans les différentes problématiques liés à l’agriculture…
Donc non, le végétalisme ou le végétarisme manque pour moi d’une certaine objectivité dans leur raisonnement. Le jour ou ils auront réellement fait ce travail de réflexion et proposeront des alternatives crédibles tant en matière éthique qu’environnemental et économique et sociale (il ne suffit pas d’acheter des légumes de saison hein, il faut aussi regarder d’où ils viennent et surtout comment ils ont été produits : derrière la question n’est pas que environnementale mais aussi sociale et économique.), je serai plus attentif à leur communication.
décembre 8, 2013 at 4:35
Blog très intéressant ! Je me suis retrouvée dans beaucoup de points, pour ce qui est de la réflexion sur la consommation ou même l’expérience en boucherie libre service (sacrée expérience aussi pour moi, reconditionnement deux à trois fois des produits, parfois plus, produits de qualités (et d’origines) douteuses, hygiène déplorable, etc… le tout dans un magasin BIO…).
Pour ma part je souhaite consommer responsable et local le plus possible mais sans être végétarienne/végétalienne. Je proscris la consommation excessive de viande (et autres d’ailleurs) mais ne l’interdit pas, pour moi c’est une question de chaîne alimentaire.
Ce qui est aujourd’hui décrit comme « alternative » (tofu, seitan…) devrait plutôt être un enrichissement de notre alimentation (les pédiatres parlent de « diversification » alimentaire pour les bébé !) et non considérés comme des ersatz de viande.
Ma réflexion porte sur mon alimentation mais pas seulement, c’est un mode de vie, consommer moins, de façon plus intelligente, avoir un impact réduit sur la planète, créer plus et beaucoup par moi-même (potager, conserves, réparation, déco, cadeaux, etc…) et quand je ne veux/peux pas privilégier l’artisan proche de chez moi.
Bonne continuation à toi & ta femme, au plaisir de te lire ♥